LE KILIMANJARO...

J'ai ouvert un autre post.. puisque c'est une autre histoire.....

Mimi, je reviens de Montréal. J'ai tout lu d'une traite: remarquable récit. Bien campé, précis, avec juste la bonne dose de questionnement. S'il est vrai que , personnellement je ne crois pas qu'on puisse se défaire du Temps qui laisse la Perte se déployer, je respecte qu'on puisse penser autrement et agir dans le sens de ses croyances.

C'est très bien narré .... et le comportement de certain est écœurant .... mais je ne m'attendais pas a mieux .... car en pourcentage les gens biens sont rares ....
Moi aussi j'aimerai faire un trekking comme celui là .... un truc qui te marque dans la vie .... !!!! Quant à la démarche de l'auteur elle est légitime .... même si çà n'a pas donné le résultat escompté .... je pense que l'épreuve a apporté quelque chose de positif .... Merci la Julie ....

En fait, tu es obligée de passer par un groupe pour monter avec un guide le Kili ; tu n'as pas le droit de rentrer même dans le parc sans un guide et tu n'as un guide pour toi que si tu paies ce que paie un groupe. L'année suivante Abeid m'a amenée visiter les parcs avec son ami God Bless . Tous le monde que nous côtoyions, blanc et noir, s'interrogeait sur cette richissime personne qui pouvait se payer un tel voyage avec deux guides pour elle seule. C'était un cadeau de mon "devenu fils" tanzanien. Car j'avais payé le même prix que si j'étais dans un groupe.

Tu sais Louise, je ne comptais pas sur le temps pour atténuer ma douleur, ce n'est pas de cela qu'il s'agit, mais je pense que c'est dans cette dimension-là, le temps, que se passe la douleur. Bloquer le temps, un tout petit peu, se reposer un tout petit peu, respirer un tout petit peu. Ça rend dingue la douleur, se lever le matin, réapprendre la nouvelle en ouvrant les yeux, se dire qu'on a ce tas de secondes à vivre avant de se ré-endormir le soir à coup de somnifères, c'est ce que je vivais à cette époque où ce texte a été écrit. Je vis avec mon enfant et il veut que je ne souffre pas. Il me l'a indiqué clairement de nombreuses fois. Et pour lui je ne veux pas souffrir, je veux être dans une dynamique de vie. Pourtant ce midi, j'étais seule, d'un coup je me suis mise à sangloter à grand bruit, je n'en pouvais plus de chagrin. Et je n'en suis pas fière car ça démolissait des mois d'efforts constants. Je sais pourtant qu'il vit car il me fait des signes pour me le dire, et il faut vivre cela maintenant, un pied dans chacun de ce double espace de vie . Mais il y a eu ce traumatisme et ça refait surface parfois sans crier gare.

Merci à toi Nicky.

Je comprends .... et les fantômes de temps en temps apparaissent ... !!!!

Mince ! j'ai raté ça ! C'était qui le guide ? Peut-être Abeid car c'est un des très rares qui parle français

Ah ben oui ! C'était Abeid. En tous cas il m'a dit que ses clients le reconnaissaient pour l'avoir vu dans "faut pas rêver"